2.000 visiteurs pour l’exposition Barrat

La fréquentation bat des records au musée Auguste-Grasset, où le public est surtout attiré par l’exposition temporaire dédiée au peintre Rex Barrat, à l’occasion du cinquantenaire de sa mort (1974), qui reste visible jusqu’à vendredi 31 octobre.

Rex Barrat, un nom qui résonne de plus en plus fort chez les collectionneurs, comme en témoigne la cote de ses œuvres.

Né à Varzy, en 1914, au sein d’une dynastie de photographes tenant également un café dancing, Rex Barrat a pour voisin le peintre Alfred Garcement, à l’origine de sa vocation. Il l’envoie à Paris, à l’atelier Canard, où il acquiert une excellente formation, complétée durant trois ans auprès du Nivernais Claude Rameau, “le peintre de la Loire”. Encouragé à voler de ses propres ailes, à 20 ans, il accroche ses premières toiles au Salon de La Nationale des Beaux-Arts. En 1937, il est retenu pour participer à la décoration du Pavillon Berry Nivernais à l’exposition internationale de Paris. Entre-temps, il alimente, chaque année, l’exposition du groupe d’Émulation artistique de Nevers.

Mobilisé en 1939, on le retrouve à Dijon, Cahors et Marseille où il retournera pour fixer sur la toile des scènes pittoresques du vieux port. Après guerre, il voyage. Il s’attarde en Provence, passe deux ans sur l’île d’Oléron, séduit par la poésie des moulins à vent, et se marie à Paris.

Touche joyeuse

Outre les salons officiels de la capitale, il accroche dans plusieurs galeries parisiennes, à Nevers (galerie Contencin, 1942 à 1953), à Auxerre (Galerie Corrèze en 1947), à Clamecy (galerie Viloin-Goulet en 1946 et galerie Colas en 1951), à Corbigny, Sancerre, Saint-Denis-d’Oléron (en 1950). En 1951, il est invité avec les meilleurs artistes contemporains à présenter une toile (l’église Saint-Pierre de Varzy sous la neige), à l’Institut royal des Beaux-Arts de Glasgow. En 1955, il reçoit les palmes académiques pour son activité plastique. Il doit son succès à une touche joyeuse, grasse, puissante, oblique dans un premier temps avant de devenir verticale. Elle est reconnaissable entre toutes.

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Mis à part ses toiles de voyage, l’artiste s’est surtout consacré, y compris dans ses fusains, aux paysages de son Haut Nivernais natal. On reconnaîtra de nombreux villages parmi les soixante-quinze toiles et fusains exposés. L’eau y est très présente et laisse deviner sa passion pour la pêche.

Rex Barrat a aussi réalisé des décorations ou fresques importantes, visibles à l’époque à l’usine des Produits chimiques de Clamecy, au buffet de la gare de Nevers, au siège du Journal du Centre , dans la salle de bal de ses parents.

Claude Rameau appréciait l’accueil cordial de son ami, sa bonne humeur, ses anecdotes drôles, contées dans un style imagé. Il appréciait le style très caractéristique du peintre et ses œuvres traitées « avec une sincérité de terrien et une poésie romantique ».

Voir ou revoir du Barrat, c’est jusqu’à vendredi 31 octobre, sans compter que le musée a bien d’autres atouts comme les sarcophages, le salon de musique, les faïences… de quoi s’immerger dans 3.000 ans d’histoire, sur quatre niveaux (avec un ascenseur). 

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