Financement de l’art: jeune artiste cherche modèle économique
Toute cette semaine, Aujourd’hui l’économie vous plonge dans le monde de l’art. Comment vendre ses œuvres et financer une carrière qui débute à peine ? Ces questions trottent dans la tête des étudiants aux Beaux-Arts de Paris. Rencontre avec un jeune artiste tout juste diplômé.
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Dans son appartement parisien, Adrien s’est aménagé un petit atelier : « J’ai installé un chevalet pour peindre à l’huile dessus. Un pot avec le solvant et une ancienne chemise que j’utilise comme chiffon pour essuyer mes pinceaux. C’est une chemise à laquelle je ne tenais pas beaucoup. »
Flegmatique, et un brin rêveur, Adrien est d’abord passé par des petits boulots, il a vendu des fruits et légumes dans des marchés… mais sa vraie passion, c’est la peinture et il est déterminé à en vivre. « On avait un chef d’atelier qui nous disait, après le diplôme : « Vous allez un peu galérer pendant quelques années« . Pas pour déprimer, non. Je pense que c’était plus pour nous préparer au fait que ça n’allait pas être facile. Je lui ai répondu que même si ça prenait quarante ans, je continuerais à peindre. »
Désormais sorti de l’école, Adrien sait ce qu’il veut et il a déjà commencé à réfléchir à des projets « Ce que j’aimerais, d’abord, c’est de trouver un espace où je puisse peindre à l’huile, comme une résidence d’artiste. D’anciens étudiants m’ont dit qu’il fallait aller aux vernissages, etc. J’ai commencé à le faire, à aller aux expositions. Ça marche surtout par réseau. Aux Beaux-art, il faut beaucoup se sociabiliser avec les gens, même si, des fois, pour moi, ce n’était pas facile. Je suis un peu timide ou solitaire, je ne sais pas. »
Être artiste coûte cher
Des amitiés qui composent son réseau et avec qui il discute de l’avenir. Comme cet après-midi d’été avec Mikaël, un poète qu’il rejoint pour visiter des galeries d’art dans le marais. Ce dernier raconte le quotidien d’artiste à Paris : « C’est des discussions que nous avons avec Adrien, mais aussi avec d’autres artistes ou élève. Que peut-on faire à l’extérieur ? Comment travailler dans la vie réelle ? Ça permet de voir qu’on est un peu au même niveau, qu’on veut un peu la même chose. Et on se pousse l’un et l’autre. »
En attendant de se faire son réseau. Être artiste, cela coûte : rien que l’achat du matériel, c’est un sacré budget, qu’Adrien prend forcément en compte. « On dit que la liberté coûte cher. Nous n’avons pas de contraintes, de chef qui nous dit de faire comme ci ou comme ça. Après la question, c’est : « Est-ce qu’on peut vivre économiquement de ça ? » Ce n’est pas donné à tout le monde. Je vais peut-être essayer de trouver un petit boulot à côté, l’idéal serait à mi-temps. »
Adrien a déjà vendu quelques peintures. Mais pour lui, fixer un prix sur une œuvre n’est pas simple, ça dépend du temps qu’il a mis pour créer et bien souvent aussi ça dépend de la côte de l’artiste. Lui, dit-il, préfère la reconnaissance au succès.
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