, Le très bon bilan de la 48e édition de Souillac en Jazz

Le très bon bilan de la 48e édition de Souillac en Jazz

, Le très bon bilan de la 48e édition de Souillac en Jazz

La 48e édition de Souillac en Jazz a séduit le public du 13 au 20 juillet. C’est l’heure du bilan avec Robert Peyrillou.

Robert Peyrillou, êtes-vous un directeur artistique et président heureux ?

Oui, très satisfait ! Bien sûr, nous pourrions accueillir plus de spectateurs mais nous étions complets à Calès, Pinsac, Lacave et dans le parc de l’abbé Fayret à Souillac. Nous avons fait notre plus fort vendredi, seuls points faibles les jeudi et samedi. Mais le samedi nous avions dû nous replier au palais des congrès à cause de l’orage et nous ne pouvions accueillir autant de monde que sur la place Pierre Betz […]

Vous parlez des artistes du in, mais le off ?

Nous avons eu plus de vingt concerts gratuits, New Vostok pour la randonnée, Nooh Band à Pinsac, Rose Betty Klub dans le parc de l’abbé Fayret ainsi que le Wonder Brass Quartet, Pepper Swing et Risha dans les rues de Souillac, Tous ont obtenu un grand succès dont ces trois derniers qui ont joué chacun six fois en ville. Je tiens à féliciter ici la commission animation de notre association qui a sélectionné ces six orchestres.

L’animation, ce ne sont pas que des concerts ?

Non, bien sûr, nous avions deux expositions et un invité l’auteur de BD et dessins Frédéric Médrano qui par ailleurs a participé au Festival livresque rue de la halle à Souillac et aux Fêlés de la BD à Martel. Les expositions de ses dessins et de ceux de Didier Locicero étaient dans la galerie marchande du centre E.Leclerc et la bibliothèque municipale. Nous avons projeté en collaboration avec le cinéma Le Paris deux des films de la trilogie de Mathieu Amalric : Zorn I et II, Mathieu ne pouvant être présent nous a adressé une vidéo présentant pour les spectateurs son travail autour de John Zorn. En complément nous avons proposé à la classe de jazz de l’école de musique de Souillac de se présenter dans le parc Delmas, son professeur avait convié en plus des élèves d’autres écoles du département où il enseigne […]. Je souhaite titiller la curiosité des gens et ne pas forcément apporter ce qu’ils connaissent déjà, il y a la musique enregistrée pour ça, le jazz est une musique vivante qui se consomme sur place comme disait Jean-Paul Sartre.

Un festival ne se fait pas seul, je suppose que vous avez des partenaires ?

Oui, des partenaires d’actions comme ceux déjà cités, les Amis des sentiers souillagais, le cinéma, la bibliothèque mais aussi Souillac en scène et la Société des grottes de Lacave. Des partenaires publics, en premier la mairie de Souillac, partenaire historique qui nous apporte locaux, infrastructure, personnels, matériels… et subvention, mais aussi le département et la région, et les communes de Calès, Pinsac et Lacave. Nous sommes aidés également par la Sacem et de nombreux partenaires privés dont je ne peux citer tous les noms, ce sont des entreprises du territoire souillagais. Le public fidèle est aussi un partenaire, 24 % vient du Lot, 24 % de Dordogne et de Corrèze, 47 % du reste de la France et 5 % de l’étranger. Et bien sûr tous les bénévoles sans qui le festival ne pourrait avoir lieu et que je remercie. D’ores et déjà, nous vous donnons rendez-vous du 12 au 19 juillet 2025.

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