Législatives 2024. Pas de débat d’entre-deux tours, fin des candidatures… Revivez cette journée de campagne
Les tractations ont sans doute continué jusqu’au bout de la nuit. Pour le Rassemblement national et ses alliés, dont Éric Ciotti, la question est de savoir comment obtenir une majorité absolue à l’Assemblée nationale pour envoyer Jordan Bardella à Matignon.
La majorité absolue, c’est d’ailleurs la condition sine qua none, pour que le chef du parti d’extrême-droite accepte le poste de Premier ministre.
Pour le Nouveau Front populaire et Ensemble!, les négociations sont ouvertes pour un front républicain face à l’extrême-droite.
Suivez, en ce mardi 2 juillet 2024, cette journée de campagne cruciale en direct avec actu.fr et les rédactions locales.
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21 h 15 – Pas de débat, mais une interview d’un représentant des trois blocs
BFM TV annonce ne pas organiser de dépend du fait de « l’impossibilité de monter un débat entre les représentants majeurs des trois blocs en présence pour le second tour des législatives ».
En lieu et place, Gabriel Attal, Jordan Bardella et Marine Tondelier viendront défendre leur programme, leur position, pendant une interview d’une heure chacun. La soirée spéciale législatives débutera à 20 h 30.
20 h 45 – L’appel de Marine Tondelier aux électeurs centristes
Questionné sur les électeurs centristes qui devront voter NFP s’ils veulent faire barrage à l’extrême-droite, Marine Tondelier a lancé un appel.
« C’est normal qu’ils n’aient pas envie » de voter à gauche, concède-t-elle en introduction.
Mais je pense que chacun doit comprendre que ce qui doit nous obséder c’est que peut-être qu’on aura un Premier ministre du Rassemblement national dans six jours.
« C’est un cheminement Je leur dis: ‘Prenez le temps !’ C’est normal qu’on ne soit pas prêt lundi. On réfléchit le mardi, on commence à s’y faire le mercredi, on se repose le week-end et puis dimanche on le fait. Prenez votre temps, cheminez, vous trouverez la bonne voie. »
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20 h 45 -« Le front républicain s’est reformé », se félicite François Hollande
Invité de France 2, l’ancien Président et candidat en Corrèze est revenu sur le barrage fait à l’extrême-droite.
Le front républicain s’est reformé, dans la douleur il faut bien le dire, notamment pour la majorité, mais dans la clarté pour la gauche. Elle peut être fière d’avoir fait barrage à l’extrême droite
Néanmoins, il estime que « la gauche puisse apparaître comme l’une des solutions et pas seulement comme un barrage ».
20 h 30 – « Pas une voix pour le RN »… Ni pour LFI. La position ambigue de Christophe Béchu
En déplacement au Mans, Christophe Béchu a expliqué sa position pour le second tour des législatives, relate actu Le Mans.
Ensuite, Édouard Philippe et moi, on a pu dire : pas une voix pour le RN mais nous refusons d’appeler à voter pour les Insoumis parce qu’ils sont le meilleur carburant électoral du Rassemblement National en ayant fait en sorte de sortir de l’arc républicain.
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20 h 15 – « On va devoir trouver des solutions » pour gouverner, explique Marine Tondelier
« Nous vivons une situation politique qui est inédite : on a un risque que le pays soit ingouvernable. »
Interrogée par TF1 sur une grand coalition comprenant les socialistes, les écologistes et aussi le camp d’Emmanuel Macron, la secrétaire nationale des écologistes, Marine Tondelier estime que « l’on va devoir trouver des solutions » et « faire des choses que personne n’a jamais fait dans ce pays ».
La question, c’est plutôt pour quoi faire qu’avec qui.
« Le premier tour l’a tranché : il n’y aura pas de Premier ministre macroniste », a-t-elle insisté. « Il faudra que certains, au centre droit, disent comment ils veulent travailler avec nous. »
Elle rappelle qu’au premier tour, « les électeurs ont dit qu’ils voulaient plus de justice sociale, plus de justice environnementale. »
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18 h 45 – Au moins 200 désistements
D’ultimes tractations précédaient la clôture, mardi à 18H00, du dépôt des candidatures pour le second tour des élections législatives, alors que la barre des 200 désistements a été franchie, dans une tentative de constitution d’un « front républicain » contre un Rassemblement national, aux portes de la majorité absolue.
A ce stade, selon un décompte réalisé par l’AFP, 118 membres du Nouveau Front populaire de gauche ont choisi de se désister, ainsi que 78 de la coalition macroniste Ensemble pour la République. Auxquels s’ajoutent trois députés rattachés au parti de droite Les Républicains (LR) et une élue ultramarine sans étiquette, sur un total de plus de 300 triangulaires.
18 h 30 – Aya Nakamura appelle à voter contre le RN
Dans un post sur X, la chanteuse appelle à voter « contre le seul extreme a condamner car il n’y en a qu’un ».
« Je suis bien placer pour comprendre et savoir la place du racisme dans notre pays », assure Aya Nakamura qui n’avait pas clairement pris position jusqu’alors.
Maintenant, je comprend que ma position d’artiste nécessite que je prenne la parole, car c’est un moment important pour nous toutes et tous.
18 h 20 – Veni, vidi, Vichy
Le journal de gauche italien Il Manifesto titre « Veni, vidi, vichy » (« Je suis venu, j’ai vu ») suite aux résultats en France.
18 h – C’est la fin du dépôt des candidatures !
18h, c’est l’heure limite fixée par le Minsitère de l’Intérieur pour déposer sa candidature. Il n y aura donc plus de désistement possible.
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17 h 45 – kézako majorité relative ?
Pour avoir une majorité absolue à l’Assemblée nationale, un groupe politique doit avoir au moins 289 députés. Mais si un groupe n’arrive pas à atteindre ce nombre tout en ayant le plus grand nombre de députés, on parle de « majorité relative ».
Un cas de figure qui pourrait rendre la France difficilement gouvernable.
Alors pour en savoir plus, lisez notre article.
17 h 10 – Une secrétaire d’Etat se désiste dans l’Hérault
La secrétaire d’État chargé des anciens combattants Patricia Miralles annonce se désister dans sa circonscription de l’Hérault. « Qui a pu avoir un instant le doute que nous n’étions pas républicains ? », questionne la candidate de la macronie (dont le camp n’arrive pas à s’accorder sur des consignes de vote clairs).
Elle était arrivée troisième avec 22,54% des voix, loin derrière le candidat NFP et RN
Dans son post, la secrétaire d’Etat « regrette les centaines d’insultes » qu’elle a reçu sur les réseaux sociaux et appelle au calme.
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16 h 53 – Jusque quand faire ma procuration ?
Vous n’êtes pas disponible ce dimanche 7 juillet mais vous souhaiter quand même accomplir votre devoir républicain ? Alors vous devez sûrement vous demander jusque quand faire une procuration.
Et bien le Ministère de l’Intérieur ne précise pas vraiment de délai.
Si vous voulez en savoir plus, lisez notre article sur le sujet.
16 h 40 – Gérard Larcher se rend à l’Elysée pour discuter de la « dissolution brutale »
« Je me rends à l’Elysee pour évoquer avec Emmanuel Macron les conséquences de cette dissolution brutale et le fonctionnement des institutions pour l’avenir », a écrit le président du Sénat sur son compte X.
Apparement remonté, Gérard Larcher précise qu’il y va « comme Président du Senat, non comme responsable politique ».
16 h 15 – L’Elysée appelle Marine Le Pen à faire preuve de « mesure »
L’Elysée a appelé mardi Marine Le Pen à faire preuve de « sang froid » et de « mesure » après sa mise en garde contre un supposé « coup d’Etat administratif » du camp macroniste via une vague de nominations avant une éventuelle cohabitation.
« Il y a depuis 66 ans chaque semaine des nominations et des mouvements, notamment l’été, indépendamment des moments politiques traversés par nos institutions, et il n’est aucunement prévu qu’une de ces dispositions puisse changer dans les prochains mois », a déclaré la présidence de la République dans une mise au point.
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16h – 200 désistements enregistrés
Selon le decompte de l’AFP, 200 désistements ont été enregistrés.
15h49 – Le secrétaire d’Etat chargé de la Mer appelle à la clarté pour faire barrage au RN
Le secrétaire d’Etat chargé de la Mer, Hervé Berville, est sans équivoque sur les consignes de vote.
« Le ni-ni, c’est le RN », martèle Hervé Berville dans son post, en contradiction avec certains autres membres du gouvernement qui renvoie LFI et RN dos à dos.
15h30 – Sans succès, Eric Ciotti appelle au barrage… pro-RN
Eric Ciotti, le (peut-être) président des LR, a appelé le candidat Républicains à se désister pour faire battre François Hollande en Corrèze. Il met en avant une « alliance nationale » avec le RN
Mais Eric Ciotti n’a pas su convaincre. En réponse à son post, le candidat LR, Francis Dubois, a renvoyé le Niçois à sa méconnaisance du territoire.
13 h 05 – Jacques Toubon appelle à un front républicain contre le RN
Dans un entretien donné au Monde, l’ancien défenseur des droits prône un « front républicain global », c’est-à-dire avec LFI, pour faire barrage à l’extrême-droite.
Jacques Toubon alerte sur un « écrasement » des contre-pouvoirs en cas d’arrivée au pouvoir de l’extrême droite et dénonce les « nuances » du front républicain actuel.
12 h 48 – Raquel Garrido se retire face au NFP
La candidate dissidente de LFI se retire en Seine-Saint-denis face à une candidate NFP arrivée en tête.
Rachel Garrido, arrivée troisième, avait receuilli 23,65% des voix lors de ce premier tour. Elle était étiquetté Divers Gauche.
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12 h 32 – Plusieurs syndicats appellent à se mobiliser contre l’extrême-droite
La CFDT, Solidaires, la CGT, l’UNSA, la FSU ont publié un communiqué commun pour appeler à « un sursaut démocratique, social et républicain dans les urnes ».
«L’extrême droite ne doit pas prendre les rênes du pouvoir», affirme l’intersyndicale qui s’alerte d’une attaque sur la «liberté syndicale, liberté de la justice, liberté de la presse», de la mise en place de «politiques publiques discriminantes», « anti-sociales » et de « droits en moins ».
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12 h 18 – Aurélien Rousseau appelle son adversaire à se retirer
Comme le rapporte notre édition locale, au local du parti socialiste de Conflans-Sainte-Honorine dès dimanche soir, l’ancien ministre de la Santé appelait à demi-mots Nadia Hai (ENS) à se retirer de la partie.
La candidate pense elle que le « RN est cuit » et se dit sûre de garder son siège de députée. « Les forces républicaines sont de notre côté pour faire échouer le projet de l’extrême gauche que vous avez décidé de soutenir », martèle-t-elle en réponse à Aurelien Rousseau.
12 h – Les invités politiques de ce soir
François Hollande va répondre aux questions d’Anne-Sophie Lapix, ce soir dans le 20 h de France 2.
Marine Tondelier sera elle dans le 20h de TF1 face à Gilles Bouleau.
11 h 50 – Dominique Faure annonce finalement retirer sa candidature
« Le combat, particulièrement contre le RN, a toujours été ma boussole ». Une boussole qui a mis du temps à trouver la bonne direction puisque la Ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité avait annoncé maintenir sa candidature hier.
Selon son post, c’est le Président et le Premier ministre qui lui ont demandé de retirer sa candidature, ce qu’elle a accepté « par responsabilité ».
11 h 40 – Un record de procurations en Nouvelle-Calédonie
À Nouméa, 4.700 procurations avaient été validées avant le premier tour. « C’est un record jamais atteint : la dernière fois qu’on avait légèrement dépassé les 4.000, c’était pour le deuxième référendum (sur l’indépendance, ndlr) en 2020 », a expliqué à l’AFP Alain Boufeneche, directeur de la vie citoyenne à la mairie de Nouméa.
De nombreux électeurs ont toutefois été confrontés à des problèmes de procurations invalides, notamment quand elles ont été faites depuis l’Hexagone et n’ont pas été transmises dans les temps à Nouméa.
L’Union calédonienne (UC, indépendantiste) a alerté, dans un communiqué, « l’État et les mairies sur les nombreux problèmes de procuration », les exhortant « à les résoudre pour se protéger des risques de recours judiciaires ».
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11h25 – Une candidate RN se défend face aux accusations de racisme (en empirant la situation)
Dans un extrait vidéo posté sur X, on peut voir la candidate RN de la Mayenne se défendre des accusations de racisme visant son parti en faisant appel à son « ophtalmo juif » et son « dentiste musulman ».
11 h 10 – Marine Le Pen réagit au single « No pasarán »
Le single, signé par une vingtaine de rappeurs, s’oppose au RN et dénonce son idéologie raciste. « Tous les jours, fuck le RN », « Et baise la mère à Bardella » : les paroles sont parfois agressives face au parti à la flamme. Sur X, Marine Le Pen souhaite que le parquet se saisisse de cette « abjection » qui, pour elle, représenterait le Nouveau front populaire.
Le morceau, qui regroupe notamment Zola et Fianso, est en ligne depuis hier soir. Il reprend le slogan espagnol utilisé pour s’opposer au franquisme dans les années 30.
10h40 – Marine Tondelier félicitée par Marie Toussaint
La secrétaire générale des Écologistes, Marine Tondelier, complimenté par Marie Toussaint sur X. « Elle fut un trait d’union entre les gauches, elle l’est aujourd’hui pour tous les républicains (les vrais) », encense la cheffe des eurodéputés écolos.
Car Marine Tondelier a le vent en poupe. « Révélation de la gauche » pour Libération, « Marine Tondelier est-elle la meilleure arme du Nouveau Front populaire pour le second tour ? », se demande 20 minutes ou encore « Marine Tondelier a raison de vouloir s’imposer », titre RTL pour un édito. Les titres des médias sont plus qu’élogieux sur l’écologiste qui veut maintenant débattre avec Jordan Bardella.
10 h 05 – Une candidate RN se retire après avoir posé avec une casquette nazi
La candidate RN de Caen, Ludivine Daoudi, se retire suite à la diffusion d’une photo où elle pose avec une casquette arborant un symbole nazi. C’est le délégué départemental du RN dans le Calvados qui l’a annoncé sur France Bleu
Au premier tour, la candidate avait obtenu 19.95 % des suffrages exprimés, comme le précise notre rédaction locale.
8h50 – Manuel Bombard estime dangereux le maintien de certain macronistes
Invité de BFM et RMC, le coordinateur de LFI s’est exprimé sur les désistements des députés de son camp. Il a estimé entre 40 et 50 candidats insoumis arrivés troisième qui avaient décidé de se retirer.
« C’est une règle constante pour nous depuis plusieurs élections, depuis l’existence de LFI, pas une voix pour RN si un siège de plus », a-t-il rappelé.
Il s’est insurgé face à certains candidats macronistes qui ne se désistent pas pour le second tour alors qu’ils sont troisième : il a accusé le camp présidentiel de « mettre en danger le résultat de dimanche ».
8h30 – Marine Le Pen assure que son potentiel futur gouvernement « est prêt »
Alors que les députés ont jusqu’à ce soir 18h pour déposer leurs candidatures, ou se désister dans certaines circonscriptions, Marine Le Pen, députée réélue du Pas-de-Calais, a réagi sur France Inter ce mardi matin. « Le président de la République a eu une pulsion démocratique en prononçant la dissolution, mais il s’est vite repris, puisqu’il fait tout pour contrer le processus démocratique », a-t-elle d’abord commencé.
Marine Le Pen a de nouveau rappelé la ligne de Jordan Bardella : sans majorité absolue, le Rassemblement National n’ira pas au gouvernement, s’il n’a pas les mains libres et qu’il ne peut agir comme il l’entend. Face à la question de savoir si c’était une façon de cacher une certaine peur de gouverner, la députée du Pas-de-Calais a réagi vivement :
C’est ridicule ! Ça fait 40 ans que je me bats en politique, nous souhaitons gouverner, si on est à quelques députés de la majorité on trouvera des arrangements.
Sans donner de chiffres précis sur le seuil de députés nécessaire pour aller chercher une majorité absolue, elle a assuré que le RN était prêt à aller voir des députés divers droite, divers gauche, quelques LR, s’il manquait une poignée de députés.
Interrogée sur la composition d’un potentiel gouvernement RN, Marine Le Pen a assuré qu’elle savait déjà qui seraient les prochains ministres : « Le gouvernement est prêt. Les ministres devront être compétents, connaitre le fonctionnement de l’État, des personnes qui ont montré qu’ils étaient fidèles au RN pendant la campagne », a-t-elle assuré avant de dire qu’elle n’en ferait pas partie, mais resterait bien président du groupe des députés à l’Assemblée.
7h50 – « Il faut prendre soin des gens pour prendre soin de la République », martèle François Ruffin
Invité de France Inter ce mardi matin, François Ruffin, député LFI sortant de la Somme a réagi à la situation politique tendue dans le pays. « Replaçons les responsabilités du côté du président de la Repuplique : quand on une minorité dans le pays, on ne peut pas gouverner avec ignorance, ça laisse des dégâts derrière, a-t-il déclaré en référence à la réforme des retraites.
Il faut prendre soin des gens pour prendre soin de la république. Sinon cela provoque du ressentiment.
« Aujourd’hui, on assiste à ce déchirement profondément. Et il y a une autre responsabilité, c’est celle de la gauche : est-ce qu’on a tout fait pour que la gauche existe ? Non ! », a-t-il ajouté, reconnaissant une « défaite de la gauche ».
Avant d’ajouter que le sujet devait se placer auprès des Français, qui doivent pouvoir bien vivre de leur travail. « Il nous faut apaiser, passer du bruit à la fureur. Nous avons des désaccords profonds avec Jean-Luc Mélenchon, mais ce n’est pas le moment d’en parler. Moi, ce que je viens dire c’est comment on doit traiter les gens », a conclu le député sortant.
6h50 – « des alliances du déshonneur », dénonce Jordan Bardella
Autorité morale à gauche, l’ex-secrétaire général de la CFDT Laurent Berger a mis en garde lundi dans un entretien à l’AFP contre tout « accroc dans le désistement républicain ».
De son côté, Jordan Bardella, président du RN et prêt à entrer à Matignon, a dénoncé des « alliances du déshonneur » pour lui faire barrage, et appelé les électeurs à lui accorder une majorité absolue « face à la menace existentielle pour la nation française » que représente selon lui l’alliance de gauche Nouveau Front populaire.
6 h 15 – Les candidats ont jusqu’à 18 h pour se déclarer
Se désistera, se désistera pas, c’est la grande question du jour. En tout cas, les candidats à la députation doivent faire savoir ce mardi à 18 h au plus tard, s’ils sont candidats dans la circonscription.
Selon un décompte de l’AFP tôt ce mardi matin, quelque 155 candidats engagés dans des triangulaires se sont déjà désistés lundi afin de contrer le RN. Mais selon un décompte de nos confrères du Monde, pas moins de 185 candidats se seraient déjà désistés, dont 121 à gauche et 60 dans le camp présidentiel.
Le nombre de triangulaires s’élevait dimanche soir à plus de 300 du fait de la forte participation du premier tour (66,7%).
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6 h – Emmanuel Macron a tapé du poing sur la table
Emmanuel Macron a affirmé, ce lundi 1er juillet 2024, à ses ministres que « pas une voix » ne devait « aller à l’extrême droite » au second tour des législatives, leur rappelant que la gauche s’était mobilisée face au RN en 2017 et en 2022 permettant sa propre accession à l’Élysée, selon un participant.
« Il ne faut pas se tromper. C’est l’extrême droite qui est en passe d’accéder aux plus hautes fonctions, personne d’autre. »
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avec AFP
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