Corrèze : des traces de pesticides interdits retrouvés dans les captages d’eau d’Allassac et Vigeois

Des traces de pesticides interdits depuis plus de dix ans retrouvés au niveau de captages d’eau qui alimentent les communes d’Allassac et de Vigeois, en Corrèze. Une présence relevée au niveau des captages qui alimentent les stations de Laujour et Les 3 Villages à Allassac et la station de Commagnac à Vigeois. Des contrôles de la qualité de l’eau ont permis de détecter la présence du NN Diméthylsulfamide (NN-DMS), c’est-à-dire un composant issu de la dégradation de deux pesticides : le tolyfluanide et du dichlofluanide.

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« L’eau peut être consommée », indiquent la préfecture et l’ARS

Tous deux retirés du marché européen respectivement en 2010 et 2011 par la commission européenne, ces produits ne sont plus autorisés. Pour cette molécule, le seuil sanitaire transitoire s’élève à 1 g/L dans l’eau distribuée et à 1 µg/L au robinet des consommateurs. Pour l’heure, cette limite n’est pas franchie, mais par précaution l’agglomération du Bassin de Brive procède « à la déconnexion immédiate du captage de Laujour Supérieur à Allassac et la commune de Vigeois« , sur recommandation de l’Agence régionale de santé (ARS). En attendant, des études plus approfondies sont en cours.

« En l’état actuel des connaissances, l’eau peut être consommée« , indiquent la préfecture de Corrèze et l’ARS dans un communiqué. Des mesures sont prises pour contrôler la présence du NN-DMS en dessous de la limite sanitaire. Si celle-ci venait à être dépassée « des mesures de gestions immédiates seront exigées« , indique la préfecture. Pour le savoir une « campagne d’analyse«  est lancée sur différents points de surveillance.

Une pollution due à « la rémanence » des pesticides ?

Pour déceler l’origine de cette pollution de l’eau, des contrôles de la DRAAF (le service régional de l’alimentation) ont été menés chez les exploitants agricoles en amonts des captages touchés. Ils « n’ont pas révélé d’anomalie« . Aucun produit ou pesticide illicite n’a été retrouvé chez les pommiculteurs, très nombreux dans cette région de la Corrèze.

La préfecture avance l’hypothèse « d’une rémanence » de ces composants dans les sols « provenant probablement d’une utilisation de ces fongicides antérieurement à leur retrait du marché européen« . Retrait qui remonte à plus de 10 ans pour ces deux pesticides.

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