, Lovely Brive Festival. Pierre de Maere :  » A la fin du concert, j’ai l’impression d’avoir regardé chaque personne dans les yeux. »

Lovely Brive Festival. Pierre de Maere :  » A la fin du concert, j’ai l’impression d’avoir regardé chaque personne dans les yeux. »

L’élégant phénomène belge ouvrait la deuxième soirée du Lovely Brive Festival, édition 2023. Quelques minutes auparavant, Pierre de Maere a répondu à nos questions, livrant beaucoup de détails sur sa première visite de Brive, évoquant son pays d’origine et son lien fort avec le public.

C’est la première fois que vous venez à Brive, quelles sont vos premières impressions ? 

Elles sont très bonnes. On a d’abord eu l’occasion de « jamer » (faire un bœuf, ndlr), c’est un des seuls festivals qui dispose d’une salle de jam. Donc on est arrivés, on a foutu le bordel, c’était superbe. On s’est fait un concert entre musiciens, avec mon frère (Xavier, son ingénieur du son) à la guitare qui joue très mal, et moi qui chantais n’importe quoi en anglais, mais c’était génial. Et puis on a mangé chez Francis, qui est une institution locale. C’était extraordinaire, on a été reçus par cette famille adorable. On a très bien mangé, j’ai mangé une délicieuse entrecôte, c’était extraordinaire. Dans ce restaurant, c’est particulier, il y a des signatures de plein de célébrités, des légendes, comme Jean Cocteau, qui ont apposé leurs marques sur le mur. Et j’ai eu l’occasion de le faire, donc j’ai écrit en référence à un de mes morceaux Regarde moi, « Ce soir, j’m’arrache à coup de tise, chez Francis. »   Et ensuite on a été au cinéma voir Oppenheimer de Nolan : pas mal ! ça a été clivant, j’ai adoré, ma claviériste aussi. Mon batteur et mon bassiste ont pas tellement aimé. Par contre, j’étais déçu parce qu’il y’avait un bar-tabac, je voulais acheter des Banco et faire fortune mais il était fermé…

Alors vous espèrez faire fortune dans la musique plutôt ? 

Oui mais la musique, c’est plus la loterie que les Banco ! Y’a moins de chance… (sourire)

Après Stromae, et Angèle ce jeudi, vous faites partie des artistes belges qui foulent la scène du Brive Festival…

J’ai envie de faire honneur, d’être dans la continuité de ces beaux artistes belges. Je ne suis jamais fier d’être d’une nationalité, il n’y a pas de fierté à avoir d’être né de telle ou telle façon. Il faut être fier de ses acquis, de ses faits et gestes. Mais je suis heureux de me dire que la Belgique brille. C’est un tout petit pays qui a un peu tendance à être bouffé par la France quelques fois. Mais depuis quelques années, grâce à Stromae, il y a une sorte d’aura autour de la Belgique et j’en suis très content.

Comment comptez-vous faire honneur à ces artistes ? 

Ma philosophie, c’est de tout donner. Je suis assez proche du public, il y a une sorte d’échange très humain. J’aime bien l’idée de me dire que je créé un dialogue très fort avec le public, je fais chanter les gens du premier rang, quitte à ce qu’ils massacrent les morceaux et c’est très bien ! A la fin du concert, j’ai l’impression d’avoir regardé chaque personne dans les yeux, et ça, c’est fort, c’est précieux. Pour les gens et pour moi. Pour eux, c’est une sorte d’expérience. Et moi, j’ai besoin de voir les visages, c’est comme des bouées de sauvetage où m’accrocher en cas de naufrage. 

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