Rebelote. Comme en novembre 2022, les travaux sur le clocher de Saint-Jean sont stoppés. « Il a été prononcé, ce lundi, un arrêt du chantier pour les mêmes causes : l’instabilité de l’échafaudage, indique Thierry Gauvrit, adjoint en charge de la culture et du patrimoine à Lamballe-Armor. À la demande de la Ville, un huissier est venu établir un constat. On a donc mis en demeure la société ART, basée à Plélo, afin qu’elle fasse le nécessaire. La priorité, c’est de garantir la sécurité des ouvriers qui travaillent sur ce chantier. » Lors de l’épisode précédent, l’interruption avait duré un peu plus de six mois.
2 Une charpente abîmée
Outre un problème de stabilité, sans doute dû aux coups de vent répétés et aux intempéries, des infiltrations apparaissent au niveau de la voûte de l’église. Infiltrations qui provoquent l’apparition de flaques d’eau au sol, sur le bas-côté droit, près de la tribune de l’orgue depuis déjà de nombreux mois. « L’échafaudage repose à la fois sur le parvis et sur la charpente de l’église. On souhaite qu’il y ait un diagnostic complet car la charpente a pris l’eau. Une visite du bureau de contrôle est prévue la semaine prochaine », complète Thierry Gauvrit. Suite au premier arrêt du chantier en 2022, environ 10 tonnes d’échafaudage avaient été ajoutées dans le but de stabiliser la structure. L’effet du poids de cette structure sur l’état de la charpente semble aujourd’hui poser question.
3 Notre-Dame à la rescousse
La Ville, propriétaire de l’édifice religieux, devrait prendre un arrêté de fermeture très prochainement. Une décision qui oblige le père Laurent Le Meilleur, curé de la paroisse, à revoir totalement la tenue des mess. « Il a fallu s’organiser en urgence lundi soir, réagit-il. La collégiale Notre-Dame va devenir l’église paroissiale, probablement pour plusieurs mois. » Pour l’heure, difficile d’évaluer la durée de fermeture de Saint-Jean. « Le souci est sérieux, note Bernard Lévêque, président de l’association Les Amis du patrimoine religieux de Lamballe. Il va falloir que tout le monde s’arme de patience. D’autant que les travaux à l’église Saint-Martin sont loin d’être terminés. »
4 Un surcoût inévitable
Démarré en février 2022, le chantier aurait dû être achevé en mai 2023. Plus les délais s’allongent, plus les coûts s’élèvent. Un exemple concret : l’orgue à tuyaux, restauré par le facteur Stéphane Pesce, à Pau (64), attendu sagement dans un entrepôt situé dans la région briochine. La Ville est contrainte de prendre en charge le loyer. À ce jour, précise Thierry Gauvrit, « aucun contentieux n’a été ouvert », entre la commune et l’entreprise ART, qui sous-traite la pose de l’échafaudage auprès de la société Omnes Échafaudages, basée au Kremlin-Bicêtre (94). « Jusqu’à présent, on a été dans les échanges et dans la recherche de conciliation. Mais la responsabilité de ces retards n’incombe pas à la Ville », appuie l’élu. De cet avis également, Stéphane de Sallier Dupin, élu municipal d’opposition qui « a toujours voté et accompagné ces travaux » estime pour sa part que « la question des coûts supplémentaires doit être abordée lors du prochain conseil, le 25 mars ».
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