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En Corrèze, Virginie Verrez vient au Festival de la Vézère, accompagnée par la Garde républicaine

Ce vendredi, deux cents cavaliers de la Garde républicaine ont pris part au défilé du 14 juillet sur les Champs- Élysées à Paris. Lundi 17 juillet  à 20 heures à la cathédrale de Tulle, la mezzo-soprano d’origine briviste, Virginie Verrez, se produira au Festival de la Vézère, accompagnée par l’ensemble à cordes de la Garde républicaine. Celle qui a chanté Madame Butterfly de Puccini à Staatsoper de Vienne, en novembre dernier, est diplômée de la Juilliard School de New York.

Rencontre avec cette artiste qui a remporté la Dallas Opera Guild Vocal Competition en 2016 et les auditions du Metropolitan Opera National Council en 2015.

Sur ses terres corréziennes 

Un concert en Corrèze a-t-il une charge émotionnelle particulière pour vous ?Oui, parce que, souvent, je connais beaucoup de gens dans le public. Quand je chante ailleurs, je connais deux trois personnes que j’ai invitées et c’est tout. En Corrèze, je suis chez moi.

Quels sont les souvenirs de vos premiers pas de chanteuse à la Maîtrise de Notre-Dame à Brive ? Pour moi, ce n’était que du plaisir. J’y allais parce que ça me plaisait, sans être officiellement inscrite.

À quel moment vous avez su que vous allez devenir chanteuse lyrique ? Vers l’âge de 20 ans, quand j’ai été admise à deux écoles auxquelles j’avais postulé. Dans ma famille, ce n’était pas tout à fait bien vu de faire de la musique son travail. C’était considéré comme un loisir., En Corrèze, Virginie Verrez vient au Festival de la Vézère, accompagnée par la Garde républicaineLa mezzo-soprano d’origine briviste a fait ses premiers pas de chanteuse à la Maîtrise Notre-Dame.

Très critique envers elle-même 

Pour vous, quelles sont les conditions qui doivent être réunies, dans quel état physique et d’esprit, vous devez être pour chanter bien ? Quand j’ai bien dormi et je me sens soutenue dans l’endroit dans lequel je chante. Parfois, on a l’impression que certains spectateurs sont là pour être vus et qu’ils s’en fichent un peu, alors que d’autres critiquent sans grande sincérité. Quand on a tous envie de faire bien et que l’on se respecte entre nous, c’est là que ça se passe le mieux.

Êtes-vous très critique envers vous-mêmes. Comment analysez-vous vos interprétations ? Oui, je suis très critique. Parfois, je m’enregistre, ça me permet d’écouter et de me dire que c’était moins mauvais que ce que j’avais imaginé. D’autres fois, je me dis que ça s’est très bien passé et là, il n’y a pas de problème.

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Ses rêves d’opéras et les rôles les plus difficiles 

Quel est le rôle d’opéra que vous rêvez d’interpréter ? J’aimerais beaucoup jouer Charlotte dans Werther (de Jules Massenet N.D.L.R.). Vocalement, ce rôle me va très bien et je trouve la musique sublime. Au début du troisième acte, il y a une scène où chante Charlotte, qui est l’une des scènes les plus importantes de l’opéra en général. J’aimerais bien faire également Fricka dans La Walkyrie et Brangäne dans Tristan et Iseult de Wagner. Mais, c’est du répertoire un peu plus lourd qui attendra un peu., En Corrèze, Virginie Verrez vient au Festival de la Vézère, accompagnée par la Garde républicaineVirginie Verrez est actuellement membre de la troupe de la Staatsoper de Vienne.

Quels sont les rôles les plus difficiles à chanter pour vous ? Ce sont de rôles de soprano deux, qui sont chantés par beaucoup de mezzo-sopranos. Je trouve que vocalement, c’est trop tendu. Parfois, les gens veulent avoir une voix plus ronde, mais, je dois dire que ces rôles ne me vont pas. Je préfère ceux qui sont écrits pour les mezzos.

« J’ai trouvé le public japonais un peu froid » 

Quel est l’endroit le plus insolite dans lequel vous avez chanté ? Les ardoisières de Travassac. On y avait fait un concert avec la maîtrise et c’était superbe. C’est un endroit qui résonne beaucoup. À l’époque, j’avais 16 ans et je chantais plus aigu. Je crois que j’y avais chanté des airs de sopranos.

Qu’est-ce que vous vous souhaitez pour les années à venir ? J’aimerais bien continuer à chanter un peu partout. Faire des concerts et des opéras, parce que j’aime bien faire les deux. En Europe, il y a peu de scènes qui sont à plus de deux heures d’avion, c’est facile de rentrer chez soi.

Vous avez chanté en Europe, aux États-Unis ou au Japon. Le public japonais est-il différent des autres ? Je l’ai trouvé un peu froid ou c’était peut-être juste parce que j’avais chanté mal. Je ne sais pas (rires).

Les Quatre saisons de Vivaldi. Avant le concert avec Virginie Verrez, lundi 17 juillet, à 17 h 30 à la cathédrale de Tulle, l’ensemble à cordes de la Garde républicaine se produira, lors d’une autre prestation avec  une œuvre emblématique d’Antonio Vivaldi, Les Quatre saisons.

Propos recueillis par Dragan Perovic 

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