, Exposition Toulouse s’illustre : « Le soleil m’a emmené ici», raconte Lilian Coquillaud

Exposition Toulouse s’illustre : « Le soleil m’a emmené ici», raconte Lilian Coquillaud

, Exposition Toulouse s’illustre : « Le soleil m’a emmené ici», raconte Lilian Coquillaud

l’essentiel Le dessinateur Lilian Coquillaud fait partie des 15 artistes qui exposent dans le cadre de « Toulouse s’illustre », à la galerie Bouquières, jusqu’au 9 décembre.

Originaire de Tulle, en Corrèze, le dessinateur Lilian Coquillaud, a vécu à Toulouse pendant 8 ans, de 2009 à 2016. « C’est le soleil et le festival Rio Loco qui m’ont amené ici », annonce le quadragénaire, qui est ensuite parti dans les Corbières, puis retourné sur ses terres natales. « Mais je reviens fréquemment ici car je connais beaucoup de monde », annonce-t-il.
Aussi quand il a eu carte blanche pour dessiner Toulouse, de la part d’Olivier Gal, le commissaire de l’exposition « Toulouse s’illustre », qui se tient en ce moment, à la galerie Bouquières, ce dernier a choisi de promener son regard et son âme nostalgiques dans les endroits qu’il avait coutume de fréquenter lorsqu’il était Toulousain. Comme le quartier des Ammidonniers, en bord de Garonne. « J’aime ce lieu, il est très agréable, la nature y a toujours sa place », glisse-t-il.

Comme aux premiers jours

Pour l’exposition « Toulouse s’illustre », Lilian Coquillaud a donc sillonné la Ville rose comme aux premiers jours et renoué avec bonheur avec la couleur incandescente de la brique, les couchers de soleil de feu au-dessus de la Garonne. Pour ce mordu de gouache, c’est du pain bénit qui s’offre à lui. «Toulouse est vraiment une ville très agréable à peindre qui se veut plastique », confirme-t-il. Autant de balades qui ont donné naissance à quatre tableaux (peut-être cinq), lesquels ne représentent pas un lieu en particulier de Toulouse. « Ce sont plutôt des compositions personnelles qui assemblent plusieurs points de vue de quartiers sur le principe de la sérendipité, tout en combinant différentes techniques de dessin : le bic, la gouache et les crayons de couleurs, sans perdre le sujet. » Il n’est pas rare que Lilian Coquillaud cache dans des œuvres une reproduction de graffiti « il y en a plein dans la ville ».

Auteur de BD, (Les Peuples Oubliés, Phantasia et Battue), Lilian Coquillaud travaille actuellement à la réalisation d’un documentaire sur Suzanne Lenglen, « une très grande joueuse française de tennis ».
Alors qu’il a passé 8 ans à Toulouse sans que son travail de dessinateur ait été mis en avant, l’exposition actuelle lui donne l’occasion « d’exister artistiquement dans cette ville pour la première fois. C’est une très belle surprise car je n’attendais rien. Aujourd’hui, si je ne suis plus Toulousain, à travers mes illustrations, je suis allé rechercher la personne que j’étais quand je vivais ici. Ayant peu exposé dans ma vie de dessinateur, faire partie de ce projet collectif me plaît énormément. C’est même une fierté », conclut-il.

« Toulouse s’illustre », à la Galerie Bouquières, 33 rue Bouquières, jusqu’au 9 décembre, tous les jours de 13h à 19h, avec les œuvres d’Inbar Heller-Algazi, Romain Bernard, Paul Burckel, Lilian Coquillaud, Fräneck, Ghadi Ghosn, Suzanne Gomont, Simon Lamouret, Antoine Maillard, Pierre Maurel, Delphine Panique et Zelda Pressigout.

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