Bordeaux : les photographies en bas du pont de pierre, ce sont eux
Avant les deux visites commentées, les samedis 13 et 20 avril à 17 heures, les photographies exposées en bas du pont de pierre ont déjà fait le tour de Bordeaux grâce au bouche-à-oreille. Commencé samedi 30 mars, leur collage a pris cinq jours, sous les coups de klaxon sympathiques des voitures empruntant la rue Sem, sur la rive droite, avec pour…
Avant les deux visites commentées, les samedis 13 et 20 avril à 17 heures, les photographies exposées en bas du pont de pierre ont déjà fait le tour de Bordeaux grâce au bouche-à-oreille. Commencé samedi 30 mars, leur collage a pris cinq jours, sous les coups de klaxon sympathiques des voitures empruntant la rue Sem, sur la rive droite, avec pour seul intermède l’épisode de grêle de lundi. Les passants les plus curieux savent déjà qu’il s’agit d’un des 27 lieux officiels sélectionnés dans le cadre du premier mois de la photo lancé par la Ville de Bordeaux.
Les deux artistes bordelais, dont les œuvres sont à découvrir en se rendant au travail ou à l’occasion d’une balade quai des Queyries ou quai Deschamps, avec vue sur ces murs soudainement colorés et vivants, se nomment Christelle Chabrier et Nicolas Camoisson.
Sur des tissus
La première, qui expose côté gauche du pont, se définit comme photographe plasticienne. Ses œuvres sont des photographies retravaillées. Sa série s’intitule « Mirages ». Les clichés de base ont été pris au cours d’un voyage au Maroc, en 2022. Sa démarche consiste à les projeter sur des tissus, résultat visuel qu’elle reprend en photo pour leur donner leur aspect final. « Mon papa était tapissier décorateur d’ameublement à Uzerche, en Corrèze, raconte-t-elle. Il faisait tout : des matelas, des fauteuils. À sa retraite, j’ai récupéré beaucoup de tissus. » Installée à Bordeaux depuis trois ans, cette ancienne clerc de commissaire-priseur est à la recherche d’un atelier.
Le photographe Nicolas Camoisson, directeur des Éditions Ici et là et Quatrième Ligne, a choisi comme thème le phare de Cordouan, à l’embouchure de l’estuaire de la Gironde, où il a été en résidence d’artiste à neuf reprises, la première fois lors de l’inscription en juillet 2021 de ce monument au patrimoine mondial de l’Unesco. « Les portes vers l’océan » est le nom de l’ensemble. « Je voulais rouvrir Bordeaux à l’océan », dit-il pour justifier l’emplacement de ses 12 photos. « Le pont de pierre délimite le fluvial et le maritime. » L’idée était aussi d’aller chercher le public au-delà des salles d’exposition.
Soumise aux aléas climatiques, à la durée de vie des matières, colle et papier, cette double exposition qui égaye la promenade ne sera malheureusement pas éternelle, surtout s’il grêle à nouveau. « C’est le jeu du street art photographique, c’est de l’éphémère », accepte Nicolas Camoisson. Pour cette première, l’autorisation des Bâtiments de France a été nécessaire, car les photographies devaient au départ être affichées sur les hauts murs de briques, offrant aux quais ce panorama. Mais les lois de l’adhérence en ont voulu autrement.
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