, Garance Vallée, une artiste à trouble-sens

Garance Vallée, une artiste à trouble-sens


Garance Vallée dans l’installation Planted Air pour Perrier-Jouët, qu’elle a conçue pour l’édition 2022 de la foire Design Miami. Garance Vallée dans l’installation Planted Air pour Perrier-Jouët, qu’elle a conçue pour l’édition 2022 de la foire Design Miami.

Peinture, sculpture, mobilier, objets, papier peint… C’est dans l’univers subtilement dysfonctionnel de Garance Vallée que nous plonge la galerie Almine Rech, à Paris, avec « Tous ces objets qui n’en sont pas », première exposition monographique de l’artiste. Après avoir signé la scénographie de Maison d’en face, du chorégraphe Léo Walk, au Théâtre du Châtelet, en mai (qui sera repris Salle Pleyel le 24 novembre), et dessiné un tapis pour l’éditeur Nordic Knots, l’artiste poursuit son exploration des formes dans cette exposition parisienne.

Joli pied de nez à ceux qui, à ses débuts, la sommaient de faire des choix et auxquels elle répondait invariablement : « Je ne me divise pas, je multiplie ma force créative. » A 29 ans, Garance Vallée s’applique méthodiquement à pulvériser les frontières entre les disciplines artistiques, entre les échelles, entre 2D et 3D… Des années de danse et des études d’architecture à l’Ecole nationale supérieure de Paris-La Villette lui ont apporté, dit-elle, « une perception corporelle de l’espace ».

« Inquiétante étrangeté »

La créatrice passe avec aisance d’une collaboration avec les chaussures Paraboot – pour qui elle a créé des jeux de courbes et de contre-courbes sur des derbies Chambord à partir de pièces de cuir de teintes et de grains différents – à une ­scénographie pour les champagnes Perrier-Jouët, à l’occasion de la foire Design Miami. « J’accepte de m’associer avec des marques qui me donnent carte blanche et me permettent d’œuvrer avec les meilleurs artisans. C’est une façon de montrer mon travail. »

Tous ces objets qui n’en sont pas (2023), l’œuvre qui a donné son nom à l’exposition parisienne. Tous ces objets qui n’en sont pas (2023), l’œuvre qui a donné son nom à l’exposition parisienne.

Fonctionnels à première vue, ces objets se révèlent d’une « inquiétante étrangeté » lorsque l’on s’y penche de plus près. « J’aime la confrontation du corps avec des meubles un peu trop grands, des chaises à trois pieds à l’équilibre précaire… » Une forme d’inconfort volontaire qu’on retrouve dans ses essais de perspective. « J’adore cet entre-deux, où le corps comprend l’illusion mais reconnaît l’objet », explique l’artiste dans son atelier parisien, où elle découpe, sculpte, peint les maquettes qui viendront ­composer l’exposition. Dont elle signe aussi la scénographie, dans la ­philosophie d’art total qui lui est chère.

« Tous ces objets qui n’en sont pas », galerie Almine Rech, 64, rue de Turenne, Paris 4e. Du 30 juin au 29 juillet.

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