Vente aux enchères : des experts parisiens en visite pour estimer les trésors cachés des particuliers en Corrèze
Ce jeudi, la CCI de Tulle s’est transformée en maison de ventes aux enchères le temps d’une matinée pour la venue de deux commissaires-priseurs. Chaque année ils proposent un service d’estimation gratuit, uniquement sur rendez-vous.
Un trésor se cache peut-être dans votre maison… C’est en tout cas ce qu’espère Nicole, venue expertiser un tableau chiné aux puces de Montreuil par son père. « On m’avait dit, lorsque je l’ai fait encadrer, qu’il avait probablement une petite valeur, donc je veux en avoir le cœur net ! »
« C’est un petit dessin de l’école italienne du XVIIIe. Il est typique du XVIIIe italien, il est très beau. C’est le Massacre des Innocents. » l’informe Quentin Breda, commisseur-priseur parisien spécialiste des tableaux modernes. Première estimation de l’expert : entre 1500 et 2000 euros. « Il faudrait faire des recherches plus poussées : le décadrer, regarder le filigranne du papier, etc. Ça nous donnera peut-être des indices sur qui est l’auteur de ce dessin. On peut peut-être rattacher à une main en particulier et donc ça ferait augmenter le prix, en fonction de l’artiste. »
Comme Nicole, ils sont vingt-sept à s’être présentés ce matin dans les locaux de la CCI de Tulle pour faire expertiser leurs objets. Tableaux, mais aussi bijoux, statuettes rapportées de voyages et… une collection de timbres. Là encore héritée d’un parent. « J’aurais voulu savoir si ça valait le coup de la mettre aux enchères ou d’attendre encore quelques années, le temps que ça monte. »
Le regard de François-Xavier Poncet s’arrête sur une page en particulier. « La valeur de cet album se concentre sur cette page-là. On a des timbres du Cameroun, de la France Libre, des colonies… C’est recherché par les collectionneurs. Vous pouvez avoir des timbres magnifiques, mais s’il n’y a pas de collectionneurs derrière, ils n’auront pas de valeur. »
Si le particulier choisit de confier sa collection au commissaire-priseur, l’objet sera vendu aux enchères à l’hôtel Drouot à Paris. Mais pas en dessous d’un prix de réserve : 100 euros dans ce cas précis.
Si les enchères s’arrêtent à 100 euros, l’objet n’est pas vendu. Donc la personne en reste propriétaire, et nous on ne se rémunère pas. Si les enchères montent, mettons 150-200 euros, Monsieur touchera cette somme-là moins notre commission qui est de 22,8%.
François-Xavier Poncet, commissaire-priseurà France 3 Pays de Corrèze
Le retraité préfère repartir avec ses albums… « C’est pas très élevé, mais c’est correct quand même. Je pense les conserver encore quelques années, ça ne pourra qu’augmenter. »
Ces commissaires-priseurs vont partout en France pour estimer gratuitement les objets des particuliers, sur rendez-vous. « On évite les villes comme Bordeaux ou Lyon, on va plutôt dans des villes où le service d’estimation n’est pas très courant. »
On s’est rendu compte que, quand c’était nous qui faisions la démarche, on cassait un peu l’image du commissaire-priseur, donc les gens ont moins peur de venir nous voir.
Quentin Breda, commissaire-priseurà France 3 Pays de Corrèze
Ce jeudi matin, les estimations ont grimpé jusqu’à 4 000 euros pour un bateau à moteur miniature. Pour son propriétaire, il faudra attendre une deuxième estimation réalisée, cette fois, à Paris avant de le mettre en vente.
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