, « On n’a jamais vendu autant de vinyles » : « Disquaire Day », les indépendants font de la résistance

« On n’a jamais vendu autant de vinyles » : « Disquaire Day », les indépendants font de la résistance

, « On n’a jamais vendu autant de vinyles » : « Disquaire Day », les indépendants font de la résistance

Un rendez-vous devenu incontournable pour les amoureux du vinyle, support en pleine renaissance. Ce samedi 20 avril était la journée mondiale des disquaires indépendants, le Disquaire Day.

Adulé, puis délaissé, avant de renaître de ses cendres… Cela fait dix ans que le vinyle opère un retour en grâce spectaculaire dans l’Hexagone. De 1% au début des années 2010, il représente aujourd’hui 45% des ventes physiques en France, à deux doigts de dépasser le CD, comme aux États-Unis.

Plus près de nous, à Limoges, l’emblématique Point Show n’a jamais cessé de croire au pouvoir magique de la galette, et ce, depuis quarante-cinq ans. « Le marché se porte très bien. On n’a jamais vendu autant de vinyles », se réjouit Benoît Duroux, nouveau gérant depuis le départ à la retraite de Bruno Marvier fin 2022. 

Qui sont ses clients ? « Les gens qui ont connu l’arrivée du support et qui, à l’arrivée du CD, ont voulu se débarrasser de leurs vinyles, mais qui finalement, par nostalgie, reviennent vers le vinyle. » Toutefois, l’ancienne génération ne constitue pas l’essentiel de sa clientèle. « Ce sont surtout les plus jeunes, qui n’ont pas connu ce support dans le passé, mais qui, par l’attrait de la pochette et l’envie d’avoir un véritable objet entre les mains, achètent des vinyles. »

J’écoute aussi de la musique dématérialisée, mais le vinyle apporte un côté noble à la musique. C’est presque un rituel.

Jérôme, un client

Et puis il y a les collectionneurs, comme Gérard Boy. Ancien animateur radio à Bordeaux, ce passionné de house music possède aujourd’hui plus de deux mille vinyles, mais il est toujours à la recherche de la perle rare : « C’est comme à la chasse. Il faut se lever le matin et se demander sur quelle perle on va tomber. Ici, je cherche uniquement ce que je n’ai pas dans ma collection. Il suffit juste d’avoir un bon œil, elle peut se trouver dans un box, dans une brocante ou un vide-grenier… »

Aujourd’hui, la plupart des grandes enseignes proposent des vinyles à la vente, des nouveautés comme des classiques. Alors pourquoi préférer les disquaires indépendants ? “L’intérêt du disquaire indépendant, c’est aussi de faire découvrir de nouveaux artistes, d’autres styles”, pointe Benoît Duroux.

Eux aussi sont de très bon conseil pour vous faire découvrir des pépites méconnues : situé dans la discrète rue de Gorre, Undersounds est un disquaire associatif. Depuis 2007, ses bénévoles se relaient sur leur temps libre pour tenir la petite boutique, ouverte tous les après-midi du mercredi au samedi. Tous les styles y sont représentés, du punk au jazz, en passant par l’électro et les groupes locaux. Une vraie caverne d’Ali-Baba pour les amoureux du vinyle. 

En Corrèze, un disquaire participait également à cette journée des indépendants : The Rev’ à Tulle.

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