, Pont-Aven, le paradis des artistes

Pont-Aven, le paradis des artistes

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Été 1886. Paul Gauguin n’a plus un sou et son art n’avance pas. Il mène à Paris une vie de désœuvré après avoir laissé sa famille au Danemark. Par chance, un ami peintre lui parle d’une pension de famille bon marché dans une localité bretonne où les peintres se rendent depuis 1850. Pont-Aven a su préserver ses traditions et offre des paysages inégalables : c’est le lieu idéal pour se réinventer.

Automne 2022. Une statue de Gauguin jouxte l’ancienne pension, qui est aujourd’hui une librairie. L’une de ses toiles est reproduite sur la façade de la pâtisserie qui vend les traditionnelles galettes. Des peintures murales montrent son visage de boxeur amateur, moustache comprise. L’une de ses grandes œuvres est présentée au musée local, véritable joyau.

Pont-Aven pourrait bel et bien s’appeler Pont-Gauguin. Le peintre n’a pas été le premier a se rendre dans ce coin privilégié du Finistère, il n’aura pas été le dernier, mais il y a laissé une marque indélébile jusqu’à aujourd’hui. Si dans la plupart des lieux où l’artiste a vécu, il ne reste guère de traces de sa présence, dans cette localité française tout semble à l’unisson du personnage et de son pinceau.

Un atelier à l’air libre pour les “Américains”

Pont-Aven est baradoz an arzou, le “paradis des artistes” en breton. Eau qui coule, vert qui dort, ciel qui flotte. Torrents, ruisseaux, forêts – et le paysage humain, femmes en costume traditionnel et coiffes. Ce paradis était un atelier à l’air libre pour les Américains, le nom que les gens du cru utilisaient pour désigner tous les artistes, qu’ils soient français ou scandinaves.

Ce surnom est resté, parce que la première colonie d’artistes était composée de vrais Américains, Robert Wylie, [le Britannique] Charles Jones Way, Benjamin Champney…”, explique Lucie Le Buhé sous la pluie. Elle est incollable sur les peintres et la localité bretonne, ses curiosités et les événements qui ont marqué son histoire.

Aujourd’hui, n’en déplaise aux touristes français, la plupart des visiteurs sont allemands. Vêtus d’anoraks colorés et armés de bâtons de marche, ils parcourent les lieux immortalisés non seulement par Gauguin, mais aussi par Paul Sérusier, Émile Bernard, Maurice Denis, Émile Jourdan ou la peintre danoise Marie Luplau. Classiq

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