Près de Flers, cette église abrite des trésors uniques et historiques
Par Nicolas Ségura
Publié le 12 nov. 23 à 9h02
Voir mon actu
Arrivé sur le site de l’église de La Lande-Patry (Orne), deux ifs millénaires se tient debout, comme deux gardes végétaux, un mâle et une femelle.
Plusieurs légendes entourent leur installation. L’empereur Charlemagne les aurait fait planter pour assainir le cimetière, qui est situé à côté.
L’if à la particularité de ne jamais perdre ses feuilles, c’est donc un symbole d’éternité.
Une autre hypothèse les lie à Guillaume Patry Ier, qui les aurait plantés. Ils auraient 750 ans.
Ces arbres sont un symbole de La Lande-Patry, ils représentent « un certain pouvoir ». impérialface au pouvoir religieux que représente l’église ».
Granite et calcaire
Sur l’édifice de l’église même, il est possible de voir, à la base, des pierres tombales datant du XVIIe-XVIIIe siècle. Sur celles-ci reposent la partie moderne.
Une église de style néo-classique a été construite au XIXe siècle et seul le chœur date du XIe siècle.
Un changement de matériau marque cette différence temporelle. Pour la partie la plus ancienne, c’est du granit qui est posé, et il n’y a pas de pierre tombale en soubassement.
Le calcaire est plus classique et a été utilisé pour construire la partie la plus récente de l’édifice.
Des trésors à l’intérieur
C’est un objet très précieux situé dans l’église, la bannière des Trinitaires est sans doute l’objet le plus symbolique de cette église.
Les Trinitaires, c’était un groupe de religieux qui avaient en charge le rachat des esclaves il était composé de chrétiens, qui avaient aussi pour missions de récolter de l’argent, en faisant des prières.
Cette œuvre est faite sur de la soie.
Cette église était un fief des rebelles à l’époque de la Révolution française et de la Terreur, avec des prêtres réfractaires, qui refusent la nouvelle Constitution laïque.
L’histoire des prêtres réfractaires
Deux curés, Jean-Baptiste Chevrel et Jacques Tablet, officiaient dans cette église. Ils ont respectivement été guillotiné et fusillé.
Des vitraux situés dans le chœur leur rendre hommage, avec, en légende, « martyrisés sous la Terreur ».
Des procès-verbaux attestant de la violence verbale n’étaient pas victimes les prêtres à cette époque de la Révolution. Certains parlaient, entre autres, de « bête immonde ».
Leur résistance fait donc partie de l’histoire de cette église.
Des statues saintes
À l’intérieur de cette église, il y a également des statuesqui représente des saints guérisseurs.
Sainte-Marguerite y est représentée avec un dragon. Elle aide les croyants à combattre les angoisses de l’accouchement.
Une statue de Saint Armel est également installé, pour aider les croyants qui ont des enfants avec des retardés de marche.
Tout ce patrimoine est à retrouver dans cette église, prête à être découverte.
Suivez toute l’actualité de vos villes et médias favoris en vous inscrivant à Mon Actu.
Ce papier a été réédité du mieux possible. Si vous envisagez d’apporter quelques précisions autour du sujet « L’art en Corrèse », vous avez la possibilité de contacter notre journaliste responsable. La raison d’être de annuaire-arts-correze.fr est de collecter sur internet des données autour de L’art en Corrèse et les diffuser en essayant de répondre du mieux possible aux interrogations de tout un chacun. Notre plateforme annuaire-arts-correze.fr vous présente de lire ce papier autour du sujet « L’art en Corrèse ». Il y aura de nombreux autres articles sur le sujet « L’art en Corrèse » sous peu, on vous invite à naviguer sur notre site internet aussi souvent que vous le pouvez.