Retour sur le parcours de l’artiste Salazar qui signe sa dernière exposition en Livradois-Forez
Artiste plasticien touche-à-tout, Philippe Da Cunha Salazar est une figure de l’art thiernois qu’on ne présente plus. Aujourd’hui, il expose pour la dernière fois en Livradois-Forez dans le Puy-de-Dôme, avec De chair et d’acier, à découvrir à la Maison du Pont-de-Celles jusqu’au samedi 27 janvier. L’occasion de revenir sur un parcours peu ordinaire.
Philippe Da Cunha Salazar est né en 1961 à Cébazat. Ses deux parents sont d’origine portugaise, et avaient décidé bien avant sa naissance de venir s’installer en France, pour le travail. Si aujourd’hui Salazar est un artiste complet dont les talents ont été reconnus en plusieurs points du globe, la vie n’a pour lui pas toujours été aussi douce. En effet, son adolescence et le début de sa vie d’adulte, Philippe Da Cunha Salazar la passe en prison. Les raisons de cette détention, l’artiste ne préfère pas s’attarder dessus. « C’est mon passé, ce n’est pas qui je suis aujourd’hui. » Il va de maison d’arrêt en maison d’arrêt, d’abord à Fleury, puis à Fresnes, où il apprend à lire, à écrire avant de passer à 14 ans un certificat d’études.
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